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Les larmes du coeur

27 octobre 2008

Qui s'occupe de moi, de nous ?

de cette assemblée où nous étions chaque dimanche avant notre déménagement, ne reste pas grand monde pour s'occuper de ce que nous devenons. Et je le déplore. Qui s'occupe encore de nous ? Je sais qu'il y a certaines réunions de femmes qui se font dans les maisons et jamais personne ne pense à téléphoner pour m'inviter. Je suis profondément triste de cet état de chose. Sentir l'amour des unes n'est pas facile dans ces conditions. personne ne se propose jamais pour dire on vient vous chercher : J'ai vraiment hâte d'avoir cette voiture pour nous permettre d'aller tous les dimanches au culte. cela me manque tellement. Dieu fait que la voiture arrive vite ici, chez nous. Que Gianni n'oublie pas de me faire de l'apprentissage avant l'examen du 21 novembre, il y a urgence !

Dieu fait quelque chose mais que ce quelque chose serve avant tout ton plan. Merci

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1 décembre 2006

L'utopie d'une relation mère-fille

plus de quarante années à espérer obtenir une relation d'égale à égale avec ma maman. Voilà 4 ans que nous ne nous sommes pas vues. 3 ans que nous n'avons plus parlé ensemble. Et là, tu déménages et tu viens t'installer plus près de tes enfants. Comme premier contact tu envoies ta nouvelle adresse et c'est super. je suis émue, mon coeur tressaille parce que c'était une prière que j'avais faite. Dieu me répond ainsi en me disant : Je veux que tu aies une relation avec ta maman. Puis coup sur coup, des mots avec ma tante, ta soeur, sous prétexte que ma recherche de vérité dans une relation, je ne peux pas faire cela. Ici le verbe pouvoir est pris dans le sens de autorisation ou interdiction. Puis l'appât est lancé : Ta mère va te faire un BEAU cadeau, ne va pas tout gâcher ! Donc dans l'esprit de ma tante, c'est moi qui vais d'office gâcher les choses, c'est moi la coupable. C'est ce genre de choses qui persistent depuis ma naissance et qui sont une véritable souffrance pour moi. Puis avant même de nous être à nouveau revues, je reçois une grosse somme d'argent sur le compte. Je suis critiquée sur plein de choses qui soi-disant ne se font pas et voici un exemple criant de quelque chose qui ne se fait pas non plus ! C'est indécent de m'acheter, d'acheter cette affection, d'acheter cette relation future. Quand les choses iront mal, on me le reprochera, j'en suis certaine, les remords seront concrets. Mais trêve d'imagination, de plan sur la comète. Hier soir je te téléphone pour prendre de tes nouvelles maman. Alors j'ai préféré utilisé ton n° de gsm plutôt que ton fixe. Je t'ai laissé un message. Même pas une minute plus tard, tu me rappelles en me signalant déjà que je ne peux pas (interdiction) utiliser ton n° de gsm parce que tu ne répondras pas. Cette phrase formulée sur un ton péremptoire, voire méchant, de dire sous-entendu 'obéis !' est ressentie d'emblée comme agressive. Ensuite, la grande question que tu me poses : Bon, tu m'appelles pourquoi ? (de nouveau le ton est agressif, je la dérange, je l'emmerde en un mot fort, pourquoi viens-tu t'inquiéter de moi, pourquoi es-tu capable de poser un acte que moi je ne peux pas (capacité) faire parce que je suis lâche). Puis une conversation normale jusqu'à la phrase : le 11 G. vient avec son amoureux m'aider à monter la garde-robe (le ton est triomphant, tu vois G. elle m'aide elle, ou bien tu vois G. est encore et toujours la préférée et toi pas).

Ma souffrance est telle que la petite fille au fond de moi hurle de mal-être, les larmes sont si vite là au bord des yeux, et même qu'elles me noient, et même que la souffrance qu'elles transportent sous forme de tristesse incommensurable déchire tout mon être. J'en appelle à Dieu de m'aider, Luiqui a désiré que je sois à nouveau sur le chemin de maman. Ma mère me fait payer ses propres années de souffrance depuis sa naissance. Pourquoi ? Parce que je suis la seule éponge à sa proximité et que grâce à ma capacité de pardon, de courage, de persévérance, de compassion, elle peut, elle, se vider de sa colère par le biais de la manipulation verbale (le ton et les mots choisis). Mais moi dans tout ça, comment réagir, dois-je réagir ? Parce que si je réagis, je serai traitée à nouveau d'affabulatrice, de folle. Je ne suis pas entendue dans ma souffrance, en tous ni par ma soeur, ni par ma mère, ni par ma tante.

Je comprends encore moins la colère de ma soeur à mon égard. Quand pourrons-nous un jour nous expliquer sincèrement, dans la vérité la plus pure ? La dernière fois que j'ai vu ma soeur, c'est en lui rendant visite inopinément parce que j'étais dans le coin où elle habite. C'est son plus jeune fils qui a ouvert. Puis mon beau-frère qui m'est apparu comme quelqu'un d'éteint. Puis ma soeur est arrivée telle un dragon, soufflant toute sa haine, sa colère à mon égard. Et de me prétexter qu'elle vit en paix : quelqu'un qui est en paix n'est pas en colère, n'éprouve pas de haine. Voilà l'image que j'ai d'elle : un dragon. Au lieu d'avoir peur d'elle, je n'ai rien compris au pourquoi de cette attitude à mon encontre. Et à nouveau je me suis sentie attristée. Je cherche l'affection de ma famille et je ne reçois que haine, colère, méchanceté, troubles, manipulations. J'ai beau chercher la gentillesse, leur façon de m'aimer individuelle et particulière, leur amour tout simplement, je ne le vois pas ! Au demeurant je suis coupable d'être dans leur chemin parce que je montre par mon attitude face aux circonstances de la vie une force telle qu'elles ne pourraient s'en sentir capables. Je voudrais aborder tant de sujets avec elles mais chaque fois c'est impossible parce qu'elles sont tellement ancrées dans leurs croyances primaires que le deuxième degré n'est même pas à envisager dans leur esprit.

Pourquoi devrais-je balayer mes souffrances pour que les leurs soient plus reconnues ? Pourquoi devrais-je être responsable de leur mal-être, de leur erreurs, de leurs mauvais choix ?

D'écrire cela a calmé cette souffrance, elle se tapit en boule au fond de mon coeur jusqu'à la prochaine fois.

12 juin 2006

Quelle tristesse !

Ce matin je me suis levée en larmes ! Parce que mon poids est de plus en plus lourd à porter, que j'en ai marre, que je me dégoûte, que rien ne va. Mon cher mari vient me voir et puis s'en va. Cela me fait redoubler de pleurs parce que ce que j'attendais, j'espérais de lui et de son amour, c'est qu'il me prenne quelques instants dans ses bras. Puis je sors fumer une cigarette et il part pour le travail et tout ce qu'il trouve à dire c'est qu'est-ce que t'as ? Arrête sinon JE vais avoir le coeur gros toute la journée. Pas même une prise dans tes bras ? Chéri es-tu devenu si dur de coeur, où sont ta compassion, ta patience, ton amour ? Je suis profondément déçue mais je continue quand même à t'aimer parce que je vois bien que tu étais plutôt désemparé devant mes larmes et que tu ne savais pas quoi faire. Quand on est comme cela, on dit et on fait (ne fait pas plutôt) des choses idiotes. Je connais ton coeur et je sais bien que tu ne voulais pas me blesser l'âme.

Et puis il y a 5 minutes, j'apprends qu'une amie du même âge que moi est enceinte pour la deuxième fois : Je hurle alors toute ma colère à Dieu : je ne comprends pas ce qu'Il veut de moi en gardant dans mon coeur l'espoir d'un enfantement. Cette douleur me détruit, me chavire toute entière. Du coup j'ai jeté le cendrier et je vais tout jeter pour arrêter de fumer. Parce que je sais bien que c'est ça qui m'empêche de vivre plus sereine. Dieu veut mon bonheur mais pour l'instant je ne suis pas heureuse. Et je ne comprends rien à ce qu'Il me veut ! J'ai envie de tout casser tellement je suis en colère profonde : je maîtrise tout de même parce que casser des choses ne servirait à rien finalement. Plutôt me plonger dans la Bible que de laisser exister ma colère.

4 juin 2006

Mon beau-père cet imbécile

Mon beau-père m'énerve par sa méchanceté, sa mesquinerie basse et nulle. Il ne peut pas pardonner à quelqu'un une erreur. Il se sent la victime de méchanceté soi disant dirigée contre lui. Je ne suis pas quelqu'un de méchant et c'est vrai que quand je leur avais proposé de passé chez nous tel jour, j'avais oublié que tel jour j'allais ailleurs. Je ne tiens pas d'agenda parce que je ne travaille plus et puis j'oublie ce que je fais. En tous cas, il croit qu'intentionnellement j'ai fait exprès de l'inviter et puis de lui refuser qu'il vienne parce que je ne l'aime pas. Je me lève en pleurant pour le moment tellement je me sens blessée par son attitude médiocreSon coeur est tellement qu'il croit que celui des autres est pareil ! Sale con ! Grandis un peu on n'est plus à la cour de récré ici ! Surtout qu'avec l'âge que tu as (presque 60 ans !) tu devrais déjà avoir compris cette chose de la vie. Connard, connard crie mon coeur, méchant, pourriture, comment veux-tu qu'on t'aime si déjà toi tu ne t'aimes et tu n'aimes pas. Tu me fais chier en plus tu blesses l'affection de ton fils, tu le manipules affectivement avec tes propos de menaces, chantage et autre. Tu n'es qu'un con fini. Et ta poule de femme itou. Celle-là elle est bête comme ses pieds, ne connaît rien à la vie et croit naïvement que ce que son mari dit est la vérité vraie, que ce que les journeaux disent et la télé est vrai. Biestasse va.

3 juin 2006

Hier encore

Quelle journée fatiguante ! Et puis mon beau-père dont c'est l'anniversaire qui ne trouve rien de mieux que de tout s'enlaidir. C'est vrai que j'ai commis une erreur : je leur avais proposé de venir ce vendredi mais j'avais oublié que je n'étais pas là. Résultat quand il téléphone pour confirmer qu'il vienne vendredi, je dis à mon mari que je ne suis pas là. Il l'a mal pris en pensant directement que je ne veux pas de lui chez nous. J'en ai marre et cela me fait beaucoup de peine au coeur (j'en ai pleuré ce matin) qu'il pense que je suis d'abord méchante avec lui avant d'être gentille avec les autres. C'est faux. J'avais oublié que je partais. C'est tout. Il n'y a pas à chercher des poux au-delà. Et puis le mari aussi qui ayant son papa au téléphone, m'appelle ensuite pour dire qu'il n'est pas bien et du coup il se met dans des émotions pas possibles pour le restant de la journée. Donc quand je l'appelle pour lui parler des pommes de terre que je vais chercher avant de rentrer, il m'enguirlande parce que j'avais dit qu'il devait aller avec mon amie au matin et cela ne s'est pas fait comme cela. Il m'agace vraiment à toujours tout prendre au tragique ! La vie est mouvement, la vie est changement. La vie n'est pas immobilisme et statufiée. Le fait d'écrire sur ce blog me permet de décanter mes éclats de frustration, de colère et d'agressivité. Ce n'est pas plus mal puisque mon mari a besoin de quelqu'un de calme et posé en face de lui pour déconnecter ses propres pulsions agressives. Mais quand même, je ne rêvais pas d'un mariage ainsi. Soit, je me suis engagée devant Dieu à le soutenir dans le bien comme dans le moins bien et je prends mes responsabilités.

Je ne fais pas comme beaucoup sur notre planète : le divorce. Le divorce est mis en place pour aider les gens qui sont lâches, qui se voilent la face devant leurs problèmes, qui font l'autruche dans les moments de crises et qui sont égocentriques devant l'adversité. Le mariage est l'engagement à deux de faire front ensemble dans l'adversité de la vie. Si on ne comprend pas cette valeur du mariage, on ne se marie pas. Je suis contre le concubinage également parce que là c'est la relation de facilité. On se ménage d'office une porte de sortie au cas où. Construire une relation sur ces bases-là est une construction faussée dès le départ.

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1 juin 2006

Assez !

Ca suffit mon mari de t'énerver sur moi parce que le livreur de container n'était pas là à 17h piles. Tu t'énerves, tu as encore une fois pensé que j'étais contre toi et avec lui, tu as cassé la commande à distance de la vidéo comme précédemment tu as cassé la commande de la télé comme tu as cassé une dizaine de gsm. Parce que quand tu t'énerves tu lances tout à travers la pièce sans calculer le coût que cela va être ensuite dans le budget du ménage. Tu m'emmerdes, tu m'agaces et pourtant je ne peux m'empêcher de t'aimer. Maintenant je t'ai dit que je n'étais pas responsable des aléas dont les autres dépendent, je t'ai dit que j'en avais assez de ta vulgarité et de ta grossièreté. la prochaine fois, je te garantis que je pars de la pièce et que je ne te parle même plus. Tu verras si je n'en suis pas capable, parce que là cela dépasse mon entendement. Tu me juges trop cool, je te juges trop énervé, trop tâtillon, trop inquiet et frustré parce que les autres ne répondent pas aux exigences que TU t'es mises dans la tête.

Ne comprends-tu pas que Dieu te met à l'épreuve avec la patience

1 juin 2006

Comment expliquer ?

Je fais partie d'une communauté chrétienne protestante et parfois j'ai beaucoup de peine à comprendre pourquoi mon mari et moi ne sommes jamais invités à des soupers, fêtes et autres joyeusetés. En visitant le blog d'une chrétienne, j'ai découvert les photos de leur fête de mariage et j'ai été tellement choquée de constater combien beaucoup avaient été invités mais pas nous. Ce n'est pas qu'avec ce couple-là, c'est avec l'assemblée tout entière. Des personnes qui se disaient amies ne téléphonent jamais, ne prennent jamais de nos nouvelles, ne se soucient jamais de nous. Depuis qu'on ne sait plus venir à l'assemblée pour cause d'éloignement et de difficultés de transport, tous ou presque ont décrété que nous étions "perdus" pour Dieu. Quelle hypocrisie ! Se cacher derrière des phrases toutes faites pour mieux décider qu'on ne veut pas s'occuper des autres. Ces personnes, je l'ai constaté, s'occupent de ceux qui restent fidèles à l'assemblée, qui viennent chaque fois ou presque. Alors que la Bible nous enseigne de prendre soin des plus faibles dans la foi et dans la persévérance. Ce n'est pas ce qu'ils font en tous cas, ils prennent soin de ceux qui sont fidèles. C'est abherrant et cela me fait beaucoup de peine, les yeux de mon coeur pleurent de me sentir abandonnée mais heureusement, Dieu me chuchote doucement que LUI ne m'abandonnera jamais ! Alors je peux me concentrer sur Lui avec plus de force et d'assurance. Ce n'est pas parce qu'on ne vient plus à une assemblée, que l'on quitte Dieu à tout jamais ! J'en ai assez de ces gens qui devant vous font des salamalecs mais derrière vous oublient. C'est pire que de médire de la personne. Au moins, quand on médit, on pense encore à la personne. De mon côté, je dois faire de réels efforts pour rappeler les personnes parce que je ne les sens pas vraiment motivées à me contacter régulièrement. Heureusement pour moi, j'en ai aussi qui me connaissent bien et qui savent que ce n'est pas parce que l'on ne s'appelle pas qu'on s'aime moins. Aujourd'hui je vais d'ailleurs retrouver une amie qui connait mon coeur et sait combien c'est difficile d'aimer et d'être aimée. Pourquoi toujours attendre un retour à son action ? Faisons les choses comme nous les sentons : appelons, écrivons, mais n'en attendons rien. Ayons le seul plaisir de donner, d'offrir un instant de joie sans but lucratif ! Suivons l'exemple de Jésus qui a donné sans rien attendre simplement parce que son coeur le désirait. Suivons l'exemple de la nature créée par Dieu qui est à l'image de son coeur qui donne sans compter. Les fleurs sauvages demandent-elles qu'on les abreuve, qu'on s'en préoccupe pour vous offrir leur parfum, leurs couleurs et leurs présences ? Non, elles donnent désintéressées.

J'en ai marre également que mon mari me tanne sans cesse pour faire ceci cela, pour que j'aille chercher moi-même le pain alors qu'il passe devant en rentrant ! Je suis épuisée d'être devenue depuis le mariage une grosse vache fainéante avachie dans son fauteuil, qui ne prend plus soin d'elle (qui ne l'a jamais vraiment fait d'ailleurs), qui est grosse, laide et sans attraits. Seul mon coeur est encore protégé de la laideur mais pour combien de temps ?

L'argent, cet argent pourrit tout : pourrit les relations entre maris et femmes parce que pas d'accord sur les dépenses. Pendant presque 2 ans, j'ai laissé mon mari diriger les dépenses : ce fut une catastrophe, on est descendu tellement bas, que maintenant on vivote. Depuis 2 mois, j'ai repris les rênes du budget dans l'espoir de redresser la barre. Et il arrive encore à presque critiquer qu'on ne s'en sort pas. Facile de dire cela quand un comportement peu responsable pendant 2 ans nous met sur la paille. Je suis obligée de le cantonner dans son rôle de recevoir son argent de poche et de me laisser m'occuper du reste. Il est tellement peu confiant en lui qu'il s'inquiète tout le temps.

J'en ai marre de l'aggressivité verbale de mon mari envers tant de choses : à commencer par moi, ensuite les chats qui ne font pas SA volonté, et puis le reste ... Fort en gueule mais pas vraiment courageux pour en parler avec ceux par qui il se sent aggressé. Je me demande parfois pourquoi il me parle brutalement alors que je suis tranquille dans mon coin sans dire quoi que ce soit de désobligeant. La semaine dernière pour vous donner un exemple, m'étant réveillée plus tôt que lui et ne voulant pas risquer de le réveiller par des allées et venues, je me suis allongée devant la télé. Quand il s'est levé et qu'il est venu dans le salon, je lui dis : Oh, bonjour mon chéri, tu as bien dormi ? Savez-vous ce qui s'est passé ensuite ? Monsieur s'est fâché parce qu'il a crû que je lui avais dit quelque chose de méchant ! C'est vraiment dur de rester patiente devant lui qui pique ses crises sans fondement. Mais Dieu m'éprouve ainsi pour qu'au lieu de le détester, je l'aime de plus en plus. Et pourtant, j'ai droit aussi à des faiblesses, non ? Je ne suis pas parfaite loin de là : je suis une piètre ménagère, préférant jouer, m'occuper à des hobbies, consulter Internet que faire la vaisselle, le nettoyage, le repassage, les poussières. Je déteste devoir en permanence refaire ce que j'ai déjà fait. Ma belle-mère elle est une parfaite ménagère, pas une peluche vole, pas un minou n'est égaré, pas une once de poussière. Je ne l'envie qu'un peu parce que quand je vois dans quel état elle est : sous antidépresseurs en permanence depuis 10 ans ! Je préfère de loin ma situation que la sienne. Mais le regard des autres est sauf et ce qu'ils en pensent aussi : chez elle c'est propre doivent-ils penser ! Et quand ils viendraient chez moi, ce serait, chez eux ce n'est pas propre, c'est brouillon, poussiéreux et pas accueillant pour un sou. Quand on ne regarde que cela, on rate l'essentiel des personnes, c'est-à-dire leur coeur et leurs émotions, leurs chagrins, leurs joies. Le qu'en dira-t-on tue le coeur ! J'ai difficile aussi face à la nourriture, toujours à me forcer à cuisiner pour quoi ? Quand je vois la manière dont le mari me traite : il critique souvent ce comment s'est cuisiné, pas assez cuit, trop sec, trop peu de ceci, de cela. Ensuite les repas que JE prépare, nous les prenons, lui devant la télé ou l'ordinateur, moi livrée à moi-même. Cela tue le désir de préparer des petits plats.

J'en ai marre que monsieur sans cesse dépose ses vêtements SUR le panier à linge et pas DEDANS ! Il me prend vraiment pour sa boniche ma parole !

Je voudrais pouvoir le lui dire mais comme il peut sans arrêt être frustré, contrarié, devenir agressif parce que je lui mets son nez dans ce qui ne va pas, je me tais et j'encaisse sans broncher.

Où est ma poésie ? Moi qui écrivais tout le temps des poèmes, moi qui écrivais un roman. Où est ma rêverie, mon attrait pour les jolies choses, pour les histoires de mon coeur ? Disparu tout cela, engrangé et oublié. Je ne saurais même plus comment faire, je crois bien.

J'en ai marre de ne pas pouvoir arrêter de fumer, de ne pas maigrir (j'ai un surpoids de 40 kg!), j'en ai marre d'avoir mal aux jambes dès que je marche un peu (500 mètres !). J'en ai marre de me sentir moche et lourde. Bref, mon humeur est massacrante et massacrée depuis plusieurs mois.  Je sais que m'exprimer va m'aider. je n'ai pas besoin d'encouragements (cela sonne toujours faux à mes oreilles) par contre j'ai besoin qu'on écoute ce que mon coeur a à dire et qu'on le félicite d'oser des coups de gueule plutôt que faire la lavette.

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Les larmes du coeur
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